Ménard sans ordonnance

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12/10/2016 par Thomas Fiera

Naguère, quand on voulait faire vomir un patient qui avait abusé du gigot flageolet, on lui filait une bonne dose d’ipeca et ledit patient retrouvait sa bonne humeur non sans avoir repeint abondamment le plafond de sa chambre et une partie du mobilier.

Jadis, quand le petit dernier avait du mal à conchier ses braie, on lui pinçait le nez et on lui colloquait une bonne louche bien rase d’huile de ricin et voilà le marmot prêt à vous démouler des terrines de wapiti qui feraient le bonheur et la fierté des mères amatrices de fèces bien formées.

Aujourd’hui, plus n’est besoin de ces remèdes de grand-mère car les progrès de la science politique ont permis la mise au point du remède miracle qui en une seule prise vous permet de bénéficier de ses effets émétiques et laxatifs : le Ménard.

Emétique le Ménard l’est puisqu’il parvient à coller la gerbe à la moitié de la population dès qu’il prend la parole, concocte une affiche ou décide d’une mesure organisant les modalités de la vie municipale.

Laxatif le Ménard l’est puisqu’il parvient à faire chier tous les Républicains de France et de Navarre et même une partie des thuriféraires de Marraine Lapine qui lui en veulent d’afficher aussi ouvertement les pensées nauséabondes qu’ils tentent – assez mal il est vrai – de planquer aux regards.

Ces propriétés médicinales étonnantes – qu’il partage avec son grand ami Zemmour – sont le résultat d’un métabolisme extraordinaire qui permet à ces coprophages de bouffer de la merde et de recracher du venin.

ménard le cafard

Ménard, vivante image du dynamisme, de l’ouverture et de la joie de vivre !

Une telle incongruité biologique, devrait inciter la communauté scientifique à se pencher sur le cas de ces deux créatures et à procéder de toute urgence à des investigations approfondies. Bien sûr, cela impliquerait sans doute de les découper en tranche, de les débiter, de les broyer finement et de les soumettre à des tas d’expériences plus répugnantes les unes que les autres, mais je suis convaincu  que ces deux patriotes n’hésiteront pas à faire don de leur corps – rabougris – à la science.

Bien évidemment, tout cela ne résoudrait qu’une partie de l’énigme.

En effet, n’oublions pas que Ménard a des électeurs et Zemmour des lecteurs et que ceux-ci et ceux-là – qui sont bien souvent les mêmes – sont des êtres largement aussi étranges et bizarre que la cible de leur admiration.

Et puisque ces lecteurs et ces électeurs aiment à se rouler dans les déjections mentales de leurs idoles, je tiens à ce qu’ils sachent que je les conchie dans leur intégralité.

Et toc !

 

9 réflexions sur “Ménard sans ordonnance

  1. rien à dire ou redire, tout pareil

  2. walachniewicz dit :

    Purée quel verbe ! Comme dirait un certain Kador  » C’est chié « 

  3. C’est ce qui s’appelle avoir de la vivacité au bout de la plume !

  4. Louise_la_belette dit :

    Ca c’est bien gniaké !
    en en plusse ze suis tordue de rire dans mon espace ouvert !

  5. robert mahieu dit :

    quand le ministère de l’intérieur le destituera-t-il pour racisme aggravé ?

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