Le virus Le Pen

6

21/05/2014 par Thomas Fiera

S’il est vrai que la vieillesse est un naufrage alors il n’est pas exagéré de dire qu’en la personne de Jean-Marie Le Pen on est confronté à un genre de Titanic.

Pour certains, la déchéance sénile passe par le port intensif de la couche culotte, pour d’autres par une certaine tendance à oublier ou à parler avec les pigeons. Dans le cas de GBB (le Gros Breton Borgne), la senescence cérébrale se manifeste par une plongée radicale et apnéique dans l’abjection.

Ce monsieur qui naguère avait déjà une propension marquée à cultiver une forme d’humour qui ne fleurit qu’au fond des latrines, y plonge désormais les bras jusqu’aux épaules, malaxant, pétrissant et modelant ses trouvailles avec un plaisir très caractéristique d’une fixation au stade anal.

Jouer avec son caca peut-être amusant chez les bébés, mais cela devient franchement gênant quand on atteint l’âge respectable du monsieur en question. On ne saurait trop suggérer à la grosse blonde aux allures de déménageur travesti d’enfiler une couche culotte sur la tête de son géniteur, histoire de lui fermer une bonne fois son claque-merde.

Il ne vous aura sans doute pas échappé que je suis un peu agacé.

Je m’emporte, je m’emporte et j’oublie de vous exposer la cause de mon ire, ô combien légitime, envers le père de la grosse dondon.

Pas plus tard qu’hier et avant de participer à un meeting de l’Etron National, l’ex parachutiste en chute libre devisait gentiment avec quelques canailles de son entourage idéologique. Vous imaginez les relents de tinette d’une telle discussion ? Et bien non ! N’essayez même pas, vous seriez encore en dessous de la réalité.

Radotant sur les risques que les hordes barbares venues d’Afrique faisaient courir à notre civilisation et déplorant « l’explosion démographique » du continent Africain, le GMB (le Gros Machin Borgne) aurait cru bon d’ajouter que « Monseigneur Ebola pourrait régler ça en trois mois ».

Pour ceux d’entre vous qui s’intéresseraient davantage à la poésie tibétaine qu’à la virologie, sachez qu’Ebola est le nom d’un virus absolument terrifiant qui connaît actuellement un pic épidémique en Afrique occidentale.

Ainsi, après avoir qualifié la shoah de détail de l’histoire, fait des blagues douteuse sur les fours crématoires et largement contribué à répandre la haine et le racisme dans notre beau pays, cet espèce de GCB (Gros Crapaud Blond) en appelle à l’anéantissement de tout un continent.

Vue au microscope électronique du virus Ebola

Cet homme est immonde.

Et si l’on en croit ce qui sort de sa bouche, cet homme confond celle-ci avec son anus.

Et le plus effroyable c’est qu’il ne fait qu’exprimer, avec l’insolence qu’on lui connaît, ce que bien de ses partisans pensent tout bas, sans oser encore le dire.

Jusqu’à quand va-t-on laisser cette lèpre idéologique se répandre sans frein ? Et jusqu’où ?

Alors Monsieur Le Pen, voici ce que je vous souhaite : apoplectique comme vous êtes, rougeaud, gonflé de haine et de suffisance, prêt à éclater comme un crapaud plein de venin, vous allez bien finir par nous péter une veine, une durite ou un boyau de la tête. Je vous imagine dans votre lit, incontinent, impotent, impuissant comme une grosse baleine blonde échouée.

Impotent mais conscient.

Et jour après jour, confit dans votre paranoïa, terrifié, empastissé dans votre merde et vos déjections, vous regarderez la grosse africaine affable qui entrera dans votre chambre pour nettoyer vos fesses pâles et gélatineuses.

Et jour après jour, vous vous demanderez, littéralement mort de peur, si elle compte dans sa famille, des victimes de cet Ebola que vous appelez de vos vœux.

Et toc

6 réflexions sur “Le virus Le Pen

  1. La saison 2 commence fort.
    Dans la série des cons dont vous parliez hier, nous avons là un spécimen de haute tenue.

    • Thomas Fiera dit :

      Il y a peu de chance qu’on
      Détrône le roi des cons

      Comme disait le regretté Brassens.

    • Oh oui, comme on le regrette !Tu lui fais honneur, c’est sûr…En attendant, quelques un(e)s de mes ami(e) qui te lisent ressentent la même colère et un certain désespoir ( un désespoir certain) devant cette « peste blonde », qui hélas a le mauvais goût de se reproduire, comme les amibes, après l’immonde père, la puante fille, sans compter leur clique, et tous nos concitoyens( eh oui ) qui leur font une haie d’honneur.

  2. Au contraire ! #Ebola en Afrique Subsaharienne : merci à le Pen d’en avoir parlé http://leparisienliberal.blogspot.fr/2014/05/ebola-en-afrique-subsaharienne-merci-le.html

Laisser un commentaire

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Rejoignez les 2 050 autres abonnés

Stats du Site

  • 165 571 visites

Une radio interdite aux cons !

écoutez la radio des auteurs

Faites gaffe !

Tous ces textes m'appartiennent, vu que je me suis cassé les choses à les écrire. Alors je tiens à prévenir celui qui serait tenté de les détourner sans citer ses sources ou a des fins personnelles qu'il aura la visite d'Adélaïde Renucci. Voilà. Vous êtes prévenus. Non mais !

Vous perdez rien pour attendre.

Le jour où je vais mettre des baffes à tout ce qui bouge17/08/2037
13,3 années restantes.

Archives